Alors que dans les corridors du pouvoir à Ottawa, on discute de l’inflation en épicerie, une compréhension attentive et équilibrée du rôle inestimable des membres de PASC, petits et grands, s’avère indispensable. Voici quelques éléments à considérer…
Les entreprises mondiales opérant dans le secteur des produits alimentaires, de santé et de consommation font partie intégrale du tissu économique canadien. Ce sont d’importants employeurs et partenaires de la communauté qui permettent d’ancrer la stabilité et le soutien qui mènent à l’investissement critique en ces temps d’incertitude économique. Qui plus est, il est crucial de reconnaître la valeur indéniable des petites et moyennes entreprises (PME), éléments vitaux des rouages de notre économie, dans la croissance et la création d’emploi au niveau local.
Les entreprises représentées par Produits alimentaires, de santé et de consommation Canada (PASC) offrent des emplois stables et surs. Le secteur emploi plus de 350 000 Canadiens dans plus de 10 000 établissements répartis dans tout le pays. Chaque emploi dans ces secteurs représente une famille supportée, une hypothèque payée, un étudiant inscrit à des cours. Les répercussions se rendent loin et en profondeur. Ce ne sont pas que des emplois; ce sont des possibilités d’outiller des personnes et par extension, des communautés.
Les récents appels du gouvernement à l’endroit des épiciers et des fabricants afin qu’ils formulent des plans visant à enrayer l’inflation en épicerie ne devraient jamais omettre le rôle silencieux, mais crucial que ces entreprises jouent. En s’attaquant aux enjeux entourant l’inflation en épicerie, il devient impératif d’offrir des solutions meilleures qu’a courte vue, mais plutôt à long-terme et durable, qui atténuent efficacement l’enjeu tout en assurant la durabilité et la fiabilité aux fabricants pour les années à venir. Dans le tissu de notre économie, certains fils apportent la force et la stabilité et je crois fermement que le gouvernement devrait continuer à se concentrer sur l’investissement étranger direct dans les secteurs critiques des produits alimentaires, de santé et de consommation au Canada.
Au-delà des contributions économiques, ces entreprises ont été et continuent d’être des citoyens corporatifs responsables, en investissant dans les initiatives communautaires, en soutenant les causes locales et en animant les efforts de développement durable. Elles ont démontré un profond engagement envers la protection de l’environnement et l’adoption de pratiques qui minimisent leur empreinte de carbone tout en contribuant activement au dialogue entourant le développement durable et les pratiques commerciales responsables.
Il est facile, devant ces défis économiques et l’envol des prix de l’épicerie, de critiquer, de pointer du doigt et de jeter le blâme sur tous et chacun. Mais cette approche ne reflète pas la réalité et ne s’avère pas constructive, car elle ne favorise pas un environnement propice à la collaboration et à la résolution de problème. Il est important de s’attaquer à l’inflation en épicerie, mais ce défi est complexe et exige une compréhension nuancée des divers facteurs qui y contribuent, comme les enjeux mondiaux de chaine d’approvisionnement, l’augmentation des coûts de production et l’impact des politiques.
En conversant avec des responsables à Ottawa plus tôt cette semaine, j’ai été frappé par certaines observations clés. La première était que le gouvernement reconnaissait l’impact de l’inflation en épicerie sur les Canadiens et le besoin de veiller à ce que cet enjeu demeure une priorité absolue. La seconde, était le sentiment collectif de responsabilité et de compréhension partagée à l’effet que le succès ne viendra qu’en soutenant (plutôt qu’en minant) les secteurs cruciaux qui contribuent à notre économie et à notre bien-être. Alors que le dialogue sur l’inflation en épicerie se poursuit, il demeure essentiel d’envisager un point de vue équilibré qui reconnaît et soutient le rôle important des firmes mondiales tout comme celui des PME. Leur succès est intimement lié à la prospérité du Canada et au bien-être de tous les Canadiens. Les soutenir n’est pas seulement question de prudence, c’est la clé du succès.