PACC est ravie de voir le gouvernement soutenir les initiatives d’étiquetage destinées à appuyer les produits alimentaires canadiens au pays et à l’étranger. Les aliments canadiens sont parmi les plus sécuritaires et sont de la plus haute qualité sur la scène mondiale et nous pouvons en être fiers.
Il importe que les seuils nécessaires aux allégations de Produit du Canada soient adaptées afin d’offrir aux consommateurs canadiens une information exacte pour qu’ils puissent prendre des décisions informées et soutenir les producteurs d’aliments d’ici.
Vu qu’il est impossible, en raison du climat, de cultiver au Canada tous les ingrédients, notamment les oranges, les épices et le café, et que les manufacturiers canadiens d’aliments doivent être en mesure de s’adapter aux interruptions d’approvisionnement et pénuries imprévisibles, la souplesse est essentielle. Nous sommes par conséquent d’accord pour qu’un seuil de 85 % de contenu canadien se qualifie pour l’allégation Produit du Canada. On donnerait ainsi aux manufacturiers d’aliments la souplesse opérationnelle nécessaire, on soutiendrait les agriculteurs locaux et on encouragerait également les consommateurs à identifier et à acheter les produits canadiens.
Le seuil actuel de 98 % de contenu canadien est nuisible, car il fait en sorte que l’allégation Produit du Canada n’est pas souvent utilisée alors que la majorité des ingrédients sont en réalité canadiens. C’est une perte pour les agriculteurs, les transformateurs d’aliments et les consommateurs d’ici.
PACC est chef de file de la promotion de la transparence dans l’étiquetage et est fier d’avoir apporté SmartLabel au Canada. Cet outil numérique convivial présente aux Canadiens une grande variété de renseignements supplémentaires sur les produits qu’il est physiquement impossible d’inscrire sur l’étiquette.
Nous soutenons la campagne gouvernementale de promotion Achetez canadien, qui à notre avis aidera l’industrie agroalimentaire à atteindre les cibles ambitieuses d’exportation du gouvernement. Il est important de considérer que nos allégations d’étiquetage domestique soient conformes aux exigences d’exportation canadienne et à celles de nos grands partenaires commerciaux internationaux. Nous pressons le gouvernement de ne ménager aucun effort afin de faciliter le commerce.
Afin de promouvoir avec succès les produits canadiens, l’ensemble de l’appareil gouvernemental, pas seulement Agriculture et agroalimentaire Canada, mais aussi Santé Canada, devrait travailler de concert. Nous demeurons sérieusement préoccupés par le fait que le gouvernement souhaite définir certains produits canadiens comme « malsains » dans son Projet de loi S-228, Loi modifiant la Loi sur les aliments et drogues (interdiction de faire de la publicité d’aliments et de boissons s’adressant aux enfants), présentement devant le Sénat. On envoie ainsi aux Canadiens et au monde entier le mauvais message, qui vient nuire à l’atteinte des cibles d’exportation du gouvernement et saper les efforts des agriculteurs et transformateurs d’aliments canadiens.