Au moment où les Ontariens vont aller aux urnes dans moins d’un mois, inutile de mentionner que les enjeux sont élevés. En cette troisième année de pandémie de la COVID-19, le secteur manufacturier de produits alimentaires, de santé et de consommation ainsi que ses chaines d’approvisionnement, déjà essentiels, n’ont jamais été aussi importants. Les électeurs et les chefs politiques devraient avoir comme priorité de les renforcer.
L’Ontario est un des plus importants pôles agricole et de transformation d’aliments en Amérique du Nord et il pourrait potentiellement connaître encore plus de succès dans ce secteur critique.
Plus de 100 000 Ontariens travaillent en transformation alimentaire, sans oublier les producteurs agricoles et les autres maillons de la chaine d’approvisionnement. La province compte plus de 3 100 installations de transformation des aliments et ces entreprises achètent environ 70 % de la production agricole de l’Ontario.
Cette abondante récolte qui fait de l’Ontario une puissance alimentaire potentielle propose plus de 125 récoltes différentes de fruits et de légumes sur plus de 245 000 acres de terre. L’Ontario produit les deux-tiers de la récolte canadienne de soya et compte 136 fermes laitières.
En plus des aliments produits par l’Ontario, la province est aussi un pôle d’activité manufacturière pour d’autres produits d’épicerie et de pharmacie dont les Canadiens ont besoin chaque jour. L'Ontario compte plus d'usines de fabrication de cosmétiques et de produits de beauté que n'importe quelle autre province.
L’élection ontarienne survient à un moment critique. Les Canadiens ont clairement exprimé qu’ils comprenaient les défis sans précédent de la COVID-19 sur le secteur des produits alimentaires, de santé et de consommation et qu’ils appuient l’action gouvernementale destinée à renforcer l’offre de ces produits essentiels. L’heure est venue pour les chefs politiques de résoudre les contraintes de longue date qui empêchent l’Ontario d’atteindre son plein potentiel de moteur de la résilience et de l’autosuffisance canadienne.
Alors que les familles et les entreprises canadiennes continuent de compter sur la reprise après la COVID et d’autres interruptions sans précédent, les chefs de parti ontariens doivent :
- Résoudre les pénuries de main-d’œuvre Une étroite collaboration fédérale-provinciale est critique si on souhaite voir les chaines de production rouler à pleine capacité, notamment en aidant les chercheurs d’emploi à trouver les ouvertures dans notre secteur, en simplifiant le Programme des travailleurs étrangers temporaires et en investissant dans la technologie moderne d’automatisation.
- Mettre en place un Code de l’épicerie Les amendes injustes et le déséquilibre du pouvoir entre les géants de l’épicerie et les fournisseurs contribuent à l’inflation et à l’insécurité alimentaire. L’Ontario doit se doter d’un Code de l’épicerie contraignant et obligatoire afin de rétablir l’équilibre.
- Soutenir l’économie circulaire des plastiques L’industrie et le gouvernement partagent les mêmes objectifs quant au développement d’une économie circulaire et à la transition efficiente du programme de collecte sélective de l’Ontario vers la responsabilisation complète des producteurs. Pour y parvenir, l’industrie a besoin du soutien et de la collaboration d’un partenaire proactif et impliqué, un gouvernement engagé à garder les plastiques dans l’économie mais hors de l’environnement, à créer de nouveaux emplois au pays, à réduire les émissions de carbone et à éliminer la perte de valeur causée par les matières non-récupérées.
Les électeurs ontariens peuvent se renseigner sur les produits alimentaires, de santé et de consommation et demander à leurs élus de soutenir ce secteur essentiel, ses travailleurs et les familles canadiennes en visitant le oneveryshelf.ca/act-now/.