Le 22 décembre 2023 — Entre être confrontés aux effets courants de l’inflation, réagir aux pressions règlementaires et subir les comportements changeants des consommateurs, 2023 a été une année phare pour l’industrie canadienne des produits alimentaires, de santé et de consommation. Voici nos cinq faits saillants de 2023 :
No. 5 — Notre principal événement annuel fait salle comble
Conçu pour offrir une rare occasion aux hauts dirigeants de prendre une pause du chaos des opérations journalières, d’interagir avec leurs pairs et d’obtenir de nouveaux points de vue sur l’industrie en pleine évolution, notre conférence annuelle des chefs d’entreprise et de la haute direction, tenue chaque mois d’octobre dans la magnifique localité de Niagara-on-the-Lake, ne manque jamais d’impressionner. La conférence de cette année, à guichet fermé, a séduit son auditoire, témoignage de l’engagement profond des chefs de file de notre industrie.
La conférence, répartie sur deux jours, célébrait la résilience et la capacité d’adaptation des dirigeants de notre industrie. Une gamme variée de conférenciers, variant d’experts en technologie à un médaillé d’or olympique, a présenté ses points de vue uniques sur le thème du changement « Waves of Change ». Les délégués ont aussi eu l’occasion de rendre hommage aux contributions à l'industrie et au leadership of Dino Bianco, chef de la direction de Kruger Products Inc., lors de la remise du Prix de distinction de PASC.
En plus des allocutions pertinentes, notre talentueuse équipe des événements a offert des expériences culinaires du plus haut niveau, influencées par les prévisions de saveurs de McCormick, ainsi que des possibilités de réseautage sans égal, qui sont devenues un des principaux attraits de l’événement.
Pour vous remémorer les bons moments de l’événement de cette année, ou pour voir ce que vous avez manqué, veuillez consulter le magazine post-conférence ou la vidéo des meilleurs moments.
No. 4 — Entrée en vigueur des normes de publicité alimentaire destinées aux enfants régies par l’industrie
Présenté en juin 2021, le Code et Guide de publicité responsable des aliments et breuvages destinés aux enfants est entré en vigueur le 28 juin, faisant en sorte que seuls les aliments et breuvages respectant des critères nutritionnels spécifiques puissent être annoncés de façon principalement destinée aux enfants de moins de 13 ans.
Développé par l’Association canadienne des annonceurs, PASC, l’Association canadienne des boissons, et Restaurants Canada, conjointement avec le gouvernement et un groupe d’intervenants diversifiés, le Code atteint l’objectif commun de protéger les enfants de façon directe et rentable sur toutes les plateformes médiatiques. Il respecte et surpasse l’objectif fixé par le gouvernement qui consiste à protéger les enfants en créant un ensemble de règles pour les annonceurs de produits alimentaires et de breuvages, afin d’assurer une approche responsable face aux publics d’enfants.
Les annonceurs sont encouragés à soumettre toutes leurs publicités d’aliments et de breuvages pouvant raisonnablement être perçues comme s’adressant principalement aux enfants, sur tous les médias, à des fins de révision et de pré-autorisation par Normes de la publicité, un organisme indépendant à but non-lucratif responsable du respect des normes de l’industrie de la publicité depuis plus de 60 ans.
Le développement collaboratif et le lancement du Code témoignent de l'engagement de l'industrie à veiller à ce que les enfants canadiens aient un accès continu à des aliments sains, nutritifs et à prix abordable, annoncés de façon responsable.
No. 3 — Pionniers du développement durable : Paver la voir à la REP dans tout le Canada
La Responsabilité étendue du producteur (REP) est une approche politique qui fait en sorte que les producteurs sont responsables de la gestion de leurs matières arrivées en fin de vie. PASC continue d’être chef de file de la promotion d’une économie circulaire pour les plastiques, en unissant les principaux joueurs autour de buts communs et collaboratifs centrés sur des initiatives de développement durable. Nous sommes impliqués de près avec le gouvernement fédéral dans le dossier du plastique, qui dépend de programmes de REP provinciaux efficaces. En termes simples, il ne peut y avoir de contenu recyclé sans programmes de recyclage efficaces et les résidents ne peuvent recycler les matières impossibles à recycler ou qui échappent aux programmes de recyclage.
Alors que 2023 marquait la transition officielle vers le REP complet en Ontario, de nouvelles règles de REP en Alberta et au Nouveau-Brunswick, ainsi que l’engagement à créer ou à développer les programmes dans toutes les provinces et un territoire, nous avons offert des possibilités d’expériences d’apprentissage à nos membres afin qu’ils puissent juger par eux-mêmes de l’échelle et de la complexité des systèmes de recyclage, par des visites aux installations de récupération des matières en Ontario et au Québec.
Alors que notre industrie fait face à des défis croissants de règlementation et de coûts, nous continuons à rechercher les efficiences dans la prestation de programmes et le contrôle des coûts avec l’aide de partenaires et de membres de l’industrie, dans le but d’harmoniser la règlementation et d’améliorer les résultats environnementaux
#2 — L’augmentation du prix des aliments exige des solutions stratégiques
L’augmentation du coût de la vie au Canada continue de forcer les consommateurs à faire des choix difficiles à la caisse, ce qui réduit la demande des consommateurs. Nos maîtres à penser ont parlé longuement de résoudre les causes profondes de l’inflation plutôt que d’en masquer les symptômes visibles, en citant la nécessité de s'attaquer aux contraintes qui de longue date, nuisent au plein potentiel de notre industrie et au risque de perdre nos marques existantes face au marché plus attrayant au sud de la frontière.
Dans son rapport de juin sur le coût abordable de l’épicerie, le Comité permanent de l’agriculture et de l’agroalimentaire de la Chambre des Communes a noté que « les relations au sein de la chaine d’approvisionnement ont une influence majeure sur la façon dont les prix sont transmis le long de la chaine d’approvisionnement et en bout de ligne, au consommateur », en insistant sur la nécessité d’augmenter la transparence et d’assurer l’équité afin d’atténuer les facteurs complexes qui ont un impact sur la facture d’épicerie.
Récemment, notre chef de la direction, Michael Graydon, a comparu devant le Comité permanent de l'agriculture et de l'agroalimentaire de la Chambre des Communes. Il y a exprimé ses préoccupations face à l’approche centrée sur le détaillant et aux effets de la sur-règlementation gouvernementale sur l’inflation du coût des aliments, mettant en valeur l’augmentation des coûts d’opération pour les manufacturiers. Plus important encore, Monsieur Graydon a insisté sur le besoin urgent de mettre en place un Code de conduite universel, demandant l’intervention du gouvernement afin d’y assurer une participation complète.
#1 — Au seuil d’une transformation de l’Industrie : L’adoption d’un Code de conduite de l’épicerie
Le tout nouveau Code de conduite de l’épicerie est une étape cruciale envers un secteur de l’épicerie plus équitable et plus concurrentiel au Canada, car il s’adresse à l’enjeu de la centralisation qui fait que cinq grands conglomérats dominent plus de 80 % des ventes du marché de l’épicerie et de la pharmacie. Ce déséquilibre du pouvoir freine depuis longtemps la concurrence et l’innovation et a un impact négatif sur les consommateurs comme sur l’industrie. Le Code, fruit de négociations extensives et de compromis, vise à redresser ce déséquilibre.
Voilà que près de trois années se sont écoulées depuis notre proposition inaugurale avec Empire Company Limited et le cheminement ne s’est pas fait sans embuches. Certains détaillants ont perdu de vue l’intention originale du Code, ou ont proposé des amendements qui risquent d’en diluer l’utilité, ce qui perpétue les déséquilibres que le Code vise précisément à résoudre. Ils menacent ainsi la mission que nous ont confiée les ministres fédéral, provinciaux et territoriaux.
La récente déclaration de soutien des ministres MacAulay et Lamontagne envers un Code adopté universellement — de même que deux Canadiens sur trois croient que le Code est une bonne idée et que 70 % sont favorables à ce que le gouvernement l’impose aux détaillants rébarbatifs, sont des signes encourageants. La réussite du Code et de sa mise en place exige un changement culturel dans l’ensemble de la chaine d’approvisionnement. Nous demeurons engagés à veiller à ce que ça se produise.