Les plus de 1,5 million d’employés des industries de l’alimentation, des breuvages et de la restauration au Canada se soucient de ce que leurs enfants, comme tous les enfants du Canada, consomment et boivent chaque jour.  

Nous avons un enjeu personnel et professionnel à nous assurer qu’ils aient continuellement accès à des aliments sains, nourrissants et à prix abordable, annoncés de façon responsable. 

Pour cette raison, Produits alimentaires, de santé et de consommation Canada, de concert avec deux autres associations de l’industrie, soulignent le 28 juin 2023 comme étant la journée de la mise en place du Code de la publicité responsable des aliments et breuvages destinés aux enfants. Cette journée est aussi celle où nous remettons en question les motifs qui poussent le gouvernement fédéral à continuer de soutenir la duplication d’efforts visant le même résultat (notamment C-52, maintenant devant le Parlement). Si ce projet de loi était adopté, cette législation et la règlementation superflue subséquente serait coûteuses à mettre en place pour le gouvernement.  

Au moment où les coûts de l’épicerie et les taux d’intérêt ne cessent de grimper, il n’est dans l’intérêt de personne que le gouvernement fasse augmenter davantage le prix des aliments et des breuvages. 

Notre code rencontre et excède les objectifs prévus par le gouvernement en matière de protection des enfants en stipulant des règles pour que les annonceurs d’aliments et de breuvages destinés aux enfants s’assurent d’adopter une approche responsable envers leurs jeunes publics. Normes de la publicité, l’organisme indépendant, neutre et sans but lucratif d’autogestion de la publicité, s’assurera de faire respecter le Code par l’entremise d’un mécanisme fondé sur les plaintes auquel tous les annonceurs seront assujettis. Dans le cas des annonces pré-approuvées en vertu du Code par Normes de la publicité, le plaignant sera avisé de la conformité de ces annonces et aucune action ne sera entreprise.  

Le bon sens veut qu’à moins que le produit alimentaire ou le breuvage ne respecte des critères de nutrition spécifiques, la publicité ne pourra viser des enfants de moins de 13 ans. 

Nous reconnaissons tous que nos enfants sont un public particulier et que les annonceurs doivent être sensibles aux messages concernant l’alimentation et les choix alimentaires. L’identification des annonces principalement destinées aux enfants sera fondée sur des critères suivis par les annonceurs qui souscrivent déjà aux interdictions prévues par la loi québécoise de la protection du consommateur. 

Nous pouvons fièrement affirmer que notre code atteint l’objectif que nous partageons avec le gouvernement, qui consiste à protéger les enfants de façon directe et à coût raisonnable sur toutes les plateformes médiatiques. De plus, l’industrie s’engage à le mettre en vigueur. 

Nous pressons donc le gouvernement fédéral d’abandonner les efforts coûteux, encombrants et redondants et d’examiner sérieusement la solution claire proposée par l’industrie qui existe déjà, qui est déjà en place et qui est conçue afin de restreindre la publicité principalement destinée aux enfants.